Chaque référenceur le sait : la recette du succès repose dans la pluralité des techniques d’optimisation et dans la faculté à les combiner efficacement. Si vous êtes un lecteur assidu de mon blog, vous avez notamment pu vous en rendre compte en parcourant mon article sur les principaux critères influençant le ranking d’un site.
À ce titre, le fait que les réseaux sociaux sont pris en compte par Google apparaît désormais comme une évidence. Il se peut d’ailleurs que certains d’entre vous soient d’ailleurs déjà tombés sur des liens organiques sous forme de tweets. Mais la question qui se pose maintenant – oui, car il y a toujours un mais – est de savoir comment Google les interprète et s’ils ont réellement une influence sur le positionnement. Cette question, Tasty Placement se l’est également posée. Et, en tant qu’agence de référencement qui se respecte, elle a tenté d’y répondre en réalisant des tests concrets. Ces tests, vous allez pouvoir les découvrir ci-dessous…
Pour ce faire, Tasty Placement a développé 6 sites en tous points similaires. Outre le secteur d’activité auquel ils étaient rattachés, la structure de leur nom de domaine était également semblable afin de créer un environnement le plus favorable possible. Il était effectivement composé 1) du nom de la ville et 2) du type de services proposés. 10 mois après leur mise en ligne, l’agence s’est lancé dans un travail de SMO planifié qu’elle a mené pendant un mois sur 6 points spécifiques :
Le premier des 6 tests menés par Tasty Placement a porté exclusivement sur le nombre de followers. Autrement dit, l’agence a cherché à savoir si la taille d’une communauté sur Twitter avait de l’importance aux yeux de Google. En sécurisant un compte possédant 1000 abonnés sans mener aucune activité, elle s’est aperçue que son positionnement ne s’était pas amélioré mais qu’il avait au contraire régressé d’en moyenne 1,22 position.
A l’inverse, le nombre de tweets et de retweets semble lui avoir une influence positive sur le ranking. En bénéficiant d’un total cumulé de 50 interactions, le site concerné par ce test a gagné plus ou moins 2,88 positions sur chaque expression.
Facebook n’est pas en reste. Partager un lien 70 fois et lui attribuer 50 « J’aime » a permis de révéler l’intérêt d’inclure le nouvel entré en bourse dans une stratégie de référencement. Un gain d’environ 6,9 places a en effet été observé sur l’ensemble des requêtes.
Après Twitter et Facebook, regardons maintenant ce qui s’est passé du côté de Google Plus. Cette fois, c’est 300 « +1″ qui ont généreusement été offerts au site sur lequel portait le test. Avec un résultat moyen de 9,4 positions grappillées, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’être actif et populaire sur le réseau social de Google est intéressant.
Une tendance d’autant plus apparente que la communauté est grande. En ne faisant rien d’autre que rassembler 100 membres sur une page directement reliée audit site, celui-ci a enregistré une montée sensible de 14,63 places par mot-clé. Alors, toujours pas envie de vous mettre à Google Plus ?
Enfin, d’une manière générale, le sixième et dernier test montre que vous ne devriez pas être sanctionné de votre éventuelle inactivité sur ces différents médias. Mais si je puis me permettre de vous donner un conseil, soyez socialement présent, ne serait-ce que pour veiller sur votre e-réputation…
Les résultats sont ici à prendre avec des pincettes ! Ne sachant pas avec certitude sur quels critères Google se base initialement, il est difficile de se placer dans un contexte optimal, ce qui laisse planer une zone d’ombre. Heureusement, il est par contre possible d’en dégager des tendances. Des tendances qui prouvent que les réseaux sociaux et plus particulièrement Google Plus ont bel et bien un impact sur le référencement.